Comme promis voici le 2ième. le titre est encore à
mais bon vous ferez avec à moins que vous ne m'en trouviez un mieux.
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pairing : toujours Aubin et Raphaël
Raphaël regarda sa montre d’un mouvement qu’il espérait discret, geste qu’il devait faire au moins pour la 3ième fois en 10 minutes. Hélas pour lui les minutes ne passaient pas plus vite malgré son regard impatient.
La réunion s’éternisait, il avait essayé d’y échapper hélas on lui avait bien fait comprendre que sa présence était indispensable.
Son voisin de droite avait pris la parole et le connaissant il n’était pas prêt de la rendre et il l’écoutait d’une oreille distraite. Il jeta un regard autour de la table, l’auditoire semblait captivé, lui n’en pouvait plus. Il prit son stylo posé sur la table, après l’avoir fait tourné quelques secondes entre ses doigts il se mit à taper la surface de la table en de petits mouvements saccadés. Un premier, puis un second raclement de gorge lui fit suspendre son geste et tourner la tête vers son patron qui le regardait avec agacement. Il esquissa un sourire d’excuse et reporta son attention sur le rapport qu’il avait devant lui, objet de la réunion.
Un peu plus d’une heure plus tard il poussa un soupir de soulagement, son calvaire était fini. Il sortit de la salle, entra dans son bureau, jeta le dossier qu’il tenait à la main sur un classeur puis s’empara de son manteau. Il l’enfila tout en marchant vers l’ascenseur qu’attendait déjà plusieurs de ses collègues. Il était bon pour le deuxième voyage alors prit la décision de prendre l’escalier dont il dévala les marches au risque de se rompre le cou.
Il sortit en trombe de l’imposant immeuble qui abritait le siège de sa société juste à temps pour voir sa voiture partir à la fourrière.
Putain ! Aubin allait le tuer. Cela faisait plus de 15 jours qu’ils ne se voyaient pratiquement qu'entre deux portes.
C’était du au rachat de la société qui employait Raphaël avec une menace de licenciement pour certains postes et Aubin qui cumulait les heures supplémentaires, son patron étant hospitalisé. Ils rentraient tout les deux épuisés et ne songeaient qu’à se réfugier dans les bras de Morphée.
Le patron de son amant était rentré la veille et il avait repris les rênes du bar, donnant par la même occasion deux jours de repos bien mérités à son barman préféré. Pour Raphaël pas question de prendre ne serait-ce qu’une demi-journée mais aujourd’hui il avait promis de rentrer tôt, enfin à une heure raisonnable.
Ils avaient prévu de se faire une soirée tranquille, repas devant un feu de cheminée, visionnage d’un film enlacés devant la télé à moins qu’ils ne se jettent l’un sur l’autre et ne compense leur frustration de ces derniers jours en faisant l’amour jusqu’à épuisement.
Il hésita entre, rechercher sa voiture à la fourrière ou prendre un taxi l’heure raisonnable était passé depuis longtemps, il choisit la deuxième option. La station de taxi était au bout de la rue, il marchait d’un pas pressé quand son portable vibra dans sa poche. Un message, son amant devait être tellement furieux qu’il ne daignait pas l’appeler directement. Il sortit son portable tout en continuant sa route, appuya sur la bonne touche pour lire ce qui s’affichait à l’écran. soudain il sentit son portable lui échapper des mains en même temps qu’une violente douleur se propageait dans sa tête, son buste et une partie sensible de son anatomie.
S’il n’avait pas aussi mal la situation l’aurait fait rire, il venait de percuter un poteau de signalisation sous le regard amusé des passants. Il repris son souffle, ramassa son téléphone qui par chance n’avait pas subi la violence du choc et repris sa route, la démarche hésitante.
Ne restait plus qu’à s’expliquer avec son amant et çà c’était une autre paire de manche.
FIN.
Sans honte aucune j'ai exploité ce qui était arrivé à ma fille quand lorsqu'elle était encore au lycée, avait percuté un poteau parce qu'elle lisait un sms qu'un de ces copains lui avait envoyé.