Ainsi prompts, prompts, prompts .......

Ainsi prompts, prompts, prompts, les vignettes, les vignettes !
Pairing : toujours mes mamours Aubin et Raphaël
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Extincteur

« Mais il est où ce p……… de truc ? Je croyais l’avoir rangé ici ! Se demandait Aubin de plus en plus fébrile. Il venait d’inspecter pour la deuxième fois le placard situé dans l’entrée.
Il continua ses recherches dans la cuisine, plus précisément sous l’évier, dérangeant ainsi son amant.
Celui-ci le regarda d’un air excédé avant de lui demander quel était l’objet de sa recherche.
Aubin lui lança un regard qui voulait dire : « tu sais très bien ce que je cherche et je suis sûr que tu sais où il se trouve. »

« Au sous-sol » dit Raphaël répondant ainsi à la question muette de son mec.

« tu peux répéter »

« Je l’ai rangé au sous-sol. »

« Et je peux savoir pourquoi ? » fit Aubin en croisant les bras, signe chez lui qu’il tentait de rester calme.

Raphaël pointa vers lui la spatule qu’il tenait dans la main.

« Ce n’est pas parce j’ai laissé, UNE SEULE FOIS , brûler le dîner que tu dois maintenant rester auprès de moi quand je cuisine, l’extincteur à portée de main. »


Vapeur

Ils avaient fait l’amour toute l’après-midi, préférant rester au lit, plutôt que de profiter du soleil qui brillait dehors. Ils rattrapaient enfin ces jours d’abstinence forcée.
Raphaël, couché sur le côté, caressait du bout des doigts le corps luisant de sueur d’Aubin, allongé près de lui, les yeux clos.
Sa main glissa le long de son flanc d’une caresse qui de légère au départ se fit plus appuyée.
Ses sourcils se froncèrent quand il cru sentir quelque chose d’inhabituel. Pour s’en assurer il s’assit sur les cuisses de son amant qui ouvrit les yeux.
Sous l’œil interrogateur de celui-ci il posa ses mains sur les hanches qu’il pinça. Aubin poussa un petit cri de protestation, suivi d’un autre quand son ventre subit le même traitement.
Raphaël le fit taire en l’embrassant et se lova dans les bras de son amant. Blotti dans ses bras il pensa qu’Aubin avait du un peu trop abusé de la bonne chair, car c’était confirmé, son mec avait des « poignées d’amour », petites peut-être mais bien présentes. Dans le feu de l’action il ne les avait pas remarqué mais c’était sûr Aubin avait grossi.
Connaissant la susceptibilité de son amant il ne lui dirait rien mais désormais et, solidarité oblige, ce serait cuisine vapeur pour tout les deux.


Chewing-gum

A chaque pas Raphaël avait l’impression de rester collé au trottoir. Il pressa le pas désireux de se débarrasser du problème au plus vite.
Le bar dans lequel travaillait son amant était à deux pas, et lui saurait quoi faire !
Il entra dans l’établissement laissant derrière lui des filaments roses.
Aubin qui l’avait vu à travers la vitre s’approcha de lui.
Raphaël le regarda d’un air désolé tout en lui montrant la cause de son problème. Il entraîna son amant dans l’arrière-salle. Pendant que Raphaël s’asseyait en regard sa chaussure d’un air dégoûté, il sortit des glaçons du congélateur. Il prit un glaçon qu’il passa sur la masse rose qui maculait la semelle. Quelques instants plus tard il enleva sans difficulté à l’aide d’un cutter le chewing-gum qui avait durci.
Raphaël le remercia d’un baiser et se promit de regarder, dorénavant, où il mettait les pieds.


Voyeurisme

Le repas d’affaires venait de se terminer et après avoir pris congé de son client Raphaël décida rentrer à pied au bureau. Il n’était pas pressé il décida de faire un détour. Il faisait beau et une petite promenade lui ferait du bien. Ses pas le menèrent jusqu’à un quartier résidentiel de la ville.
Les premières fleurs du printemps faisaient leur apparition dans les jardins. Il marchait d’un pas tranquille lorsque des rires qui semblaient provenir de l’arrière de la maison le firent s’arrêter.
Aucune barrière ne la séparait du trottoir, alors pris d’une impulsion il se dirigea vers le jardin.
Il n’eut que quelques pas à faire en longeant la haie qui séparait les deux propriétés Il s’enfonça légèrement dans le thuya de façon à ne pas être vu et pouvoir observer ce moment de bonheur familial.
Deux garçons , des jumeaux âgées d’environ 4 ou 5 ans se trouvaient sur une couverture étalée sur l’herbe. Ils riaient aux éclats sous les chatouilles que leurs faisaient leurs parents.
L’un deux réussi a s’échapper pour s’asseoir sur la balançoire. Son père se releva pour aller le pousser de plus en plus haut sous les cris de joie de son fils.

Le cœur de Raphaël se serra, aurait-il le droit un jour de vivre une scène semblable ? Aubin et lui-même auront-ils un jour la chance d’avoir un enfant à chérir ? Ils n’avaient jamais abordé le sujet.
A regrets il fit demi-tour mais il savait que ces instants de bonheur volé resteraient gravés dans sa mémoire.


Souvenir

Il n’était plus revenu depuis 12 ans, depuis le lendemain du jour où il avait fêté ses 20 ans.
Ses 20 ans, il avait choisi cette date d’anniversaire pour annoncer à tout le monde sa « différence ». Il avait attendu d’avoir soufflé ses bougies pour lâcher « la bombe » Seuls ses proches amis et son cousin étaient au courant, d’autres personnes avaient sûrement des doutes, mais pour le reste cela avait été un choc. Le visage de ses parents s’était fermé à cette nouvelle. Ils avaient eu la décence de ne pas gâcher le reste de la soirée mais le lendemain il était à la rue. Sa tante l’avait hébergé et il était resté jusqu’à ce qu’il trouve un travail et puisse vivre seul.

Il arrêta la voiture devant le portail et observa la maison. Le ravalement avait été fait et le rosier grimpant touchait presque la gouttière. La niche où dormait Bimbo le caniche était toujours là mais son locataire devait être depuis longtemps au paradis des chiens. La porte du garage était ouverte et il pouvait apercevoir l’établi de son père. Il se revoyait petit garçon, regardant son père qui fabriquait un abri pour oiseaux. L’abri était encore accroché au noisetier.
Le rideau de la fenêtre de la cuisine avait bougé alors il descendit de la voiture. Sa main trembla alors qu’il appuyait sur la sonnette du portail.
La porte s’ouvrit sur une femme vêtue de noir, accablée de chagrin.

« Bonjour maman »

Drôle, Sensuel, drôle, émouvant... J'aime bien ces vignettes, elles sont très sympas, et variées C'est toujours aussi bon de te lire, Jo

PS: mention spéciale pour le titre du toto

Super ces vignettes !

J'avoue que "chewing-gum" ne m'a pas trop parlé...

Par contre, mention spéciale aux deux dernières, hyper-émouvantes.

Et effectivement, le titre du sujet est vraiment accrocheur

@ Val je vais essayer de faire aussi bien sinon mieux pour les 95 restants

pour le titre ça sert d'être en contact avec des enfants.


@ na 4 sur 5 c'est un bon score

J'adore tous tes prompts , ainsi que le titre
Gros coup de coeur pour Souvenir, même si il est un petit peu
Et également pour Extincteur

M'enfin ils sont trés bien, et Aubin et Raphaël sont

merci Evan's

Carte
« Après le prochain carrefour tu prendras la trois non la deuxième à droite. » corrigea Aubin qui était assis à ses côtés, une carte sur les genoux.

Raphaël mis son clignotant puis remercia d’un signe de la main le conducteur qui l’avait laissé s’engager dans la file de droite.

« Ensuite c’est tout droit sur environ 200mètres. » Continua son copilote en suivant leur itinéraire du doigt.

Un feu tricolore stoppa leur progression, Raphaël se tourna vers son amant qui releva la tête. Il lui vola un baiser puis repris son monologue.

« Puis tu tournes à gauche après le pont. »

« On passes le pont ? Mais on l’a déjà fait tout à l’heure ! »

« Ce n’est peut-être pas le même ! » Insinua Aubin.

« Mouais ! » Son mec n’était pas convaincu, il passa la première, le feu étant redevenu vert.

« Je le savais ! » s’exclama Raphaël alors qu’il s’engageait sur le pont. « On l’a prit tout à l’heure dans l’autre sens. »

Aubin , mortifié, dut se rendre à l’évidence, ils tournaient en rond.

« Quand on ne sait pas lire une carte on s’abstient. » Raphaël enfonçait le clou.

« la prochaine fois je prendrai le volant et toi le plan, on verra si tu te débrouilleras mieux que moi » répondit Aubin vexé, il replia la carte et la rangea dans le vide-poche.

Raphaël ralentit puis s’arrêta à la hauteur d’un passant.

« La prochaine fois j’aurai un GPS » dit-il en baissant sa vitre.


Fascination
« Aubin ! Je vais me chercher une glace, t’en veut une ? »

Aucune réponse et son mec ne tourna même pas la tête vers lui.

« Tu m’attends là ? »

Raphaël soupira puis s’éloigna après avoir jeter un regard consterné vers son amant.
Il revint quelques instants plus tard deux glaces à la main et une bouteille d’eau coincée sous son bras.
Comme il s ‘en doutait Aubin était toujours à la même place. Il aurait pu jurer qu’il n’avait pas bouger d’un millimètre.
Le nez presque collé à l’épaisse paroi de verre il regardait avec fascination l’ours polaire qui évoluait dans le bassin.
Décidément la passion de son amant pour les ours ne s’arrêtait pas aux peluches. Il pris note que même s’il lui faisait les yeux doux plus jamais il ne l’emmènerait au zoo.


Magazine
Aubin n’eut aucune difficulté à trouver le magazine informatique que voulait Raphaël mais il mis un peu plus de temps pour le sien. Il était en haut du rayonnage, hors de portée des mains innocentes. Ses revues en main il se dirigea vers la caisse puis il les déposa sur le comptoir, le sien bien en évidence sur le dessus. Il était loin le temps où le rouge aux joues et les mains tremblantes il dissimulait les revues gays, qu’il s’achetait avec son argent de poche, dans un journal.
Il ignora donc le regard méprisant du commerçant mais répondit avec un sourire au clin d’œil que lui lança le client suivant avant de sortir la tête haute.

J'ai bien ri avec le 1er car ça me ramène à mon sens déplorable de l'orientation

Et le dernier

Moi même avec un gps, je trouve toujours le moyen de me perdre
En tous cas, je les adore toujours autant ces deux-là
J'aime beaucoup l'adoration qu'Aubin a envers les ours, c'est mimi
Et le dernier est super

merci na, merci evan's Moi je sais lire une carte, heureusement car mon sens de l'orientation est moyen.

Pour l'ours c'est unsouvenir d'une visite au zoo de la Palmyre. C'est vrai que la passion d'Aubin pour les ours est mimi. Va falloir que j'écrive le pourquoi du comment un jour

Alors cette fois ci mes persos changent, j'ai décidé de prendre ceux que j'ai créé pour le slash contest Léo et Yaël.

Il n'y a qu'un prompt mais j'espère que vous aurez plaisir à le lire.

Exercice

Les encouragements de ses camarades lui arrivaient étouffés comme si une paroi les séparaient de lui. A l’opposé celle de l’instructeur lui vrillait les tympans.
Serrer les dents, ne pas penser aux paumes de ses mains échauffées d’avoir descendu la corde trop vite, à ses pieds meurtris dans ses rangers, à son pantalon de treillis alourdi par l’eau de la fosse. Ne pas penser à ses muscles douloureux d’avoir marché, couru, sauté, rampé. Ne pas penser à ses forces qui l’abandonnaient après tout les efforts fournis.
C’était le dernier obstacle de taille, une fois franchi le reste ne serait qu’une partie de plaisir, enfin si l’on peut dire.
Il avait échoué à la première tentative et foi de Léo celle-ci serait la bonne.
Il prit son élan et bondit. Ses mains agrippèrent le rebord du mur pendant que ses pieds prenaient appui sur la paroi. Une poussée des bras, un mouvement du bassin et ses jambes passèrent de l’autre côté.
Quelques secondes plus tard il passait la ligne.
Plié en deux le souffle court il entendit le coup de sifflet qui annonçait la fin de l’exercice.
Alors qu’il regagnait la caserne en petites foulées avec le reste de la troupe, il pensa que cette nuit il serait trop fatigué pour rêver de Yaël.

C'est bien rendu ! On voit bien l'effort qu'il est en train de faire, sa fatigue...
Encore un pairing dont on aura plaisir à avoir des nouvelles !

Je suis contente de les revoir
Après des journées pareil, c'est sur que Léo doit être cassé
Hâte d'en savoir et lire plus sur eux

J'aime bien ces petites histoires, il y a un peu tout les genres c'est sympa : on passe du rire aux larmes pour à nouveau rire et le tout avec un grand plaisir

merci beaucoup les filles

@ na : tu retrouveras ce pairing ne t'inquiètes pas.

@ evan's : Léo s'est engagée dans l'armée pour oublier Yaël, c'est sûr que ce n'est pas le club Med'

@ nymphea : Je suis l'inspiration du moment et je suis contente que tu apprécies.

Je vous les mets au compte-gouttes, désolée.
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Cri
Léo attendit que ses camarades de chambrée soient profondément endormis pour glisser sa main sous le drap. Elle descendit plus bas, souleva l’élastique du boxer pour enfin se poser sur son membre encore au repos.
Son corps était en manque, Yael avait été sa drogue et le sevrage était difficile. Il devrait attendre sa première permission pour essayer d’oublier ses caresses dans d’autres bras.
Il laissa passer quelques secondes attentif au moindre changement dans le souffle des dormeurs.
Il ferma les yeux et ses doigts commencèrent leurs lents va-et-vient alors qu’il s’efforçait de chasser de son esprit l’image de son ex pour la remplacer par celle d’un acteur qui avait été son premier fantasme. Peine perdue, le visage de Yaël s’interposait et il pouvait même entendre sa voix qui lui murmurait à l’oreille de quelle façon il comptait le prendre et jouer de son corps. La cadence s’accéléra.
Il étouffa son cri avec son poing alors que le souvenir d’une étreinte brûlante l’amenait à la jouissance pendant que des larmes coulaient silencieusement sur ses joues.

C'est chaud, mais c'est surtout triste, je trouve. Pauvre Léo, il n'est pas au bout de ses peines. Il ne va pas oublier Yaël en un claquement de doigts, je le crains.


Tu peux continuer à distiller, Jo, aucun problème

merci na et c'est noté

Allons voir maintenant du côté de Yaël.

Manque
La porte s’était refermée doucement. Il aurait voulu le rattraper, se traîner à ses pieds mais il savait que cela aurait été inutile. Il avait « merdé » et pas qu’un peu. Léo n’était pas prêt à lui pardonner si jamais il lui pardonnait un jour.
Il verrouilla la porte et retourna s’asseoir sur le canapé. Il prit son portable sur la table basse et du doigt fit défiler les photos de son amant, des photos des jours heureux. Léo était et serait, il en était persuadé, son unique amour.
L’autre c’était, il ne le savait même pas, de toute façon c’était fini pour lui aussi. Il l’avait rencontré dans le train alors qu’il revenait d’une visite chez ses parents, Léo n’avait pas pu l’accompagner. Ils avaient sympathisé et avaient discuté tout le long du trajet. Le hasard avait fait qu’ils travaillaient dans le même quartier et ils avaient pris l’habitude de déjeuner ensemble. Alexis lui avait fait rapidement des avances, il les avait d’abord repoussées lui expliquant qu’il était avec quelqu’un. Mais il avait insisté et il avait fini par céder. Il n’avait même pas eu l’excuse d’une dispute ou d’un soudain manque de désir pour son amant, Alexis lui plaisait c’était certain. Ce qui n’aurait du être qu’un seul coup de canif dans sa relation avec Léo s’était prolongé. Alexis s’était fait insistant et Yaël tout en se maudissant d’être si faible avait cédé. Alors qu’il avait trouver enfin le courage de tout arrêter Léo avait tout découvert. Il avait voulu lui faire la surprise de venir déjeuner avec lui et la surprise c’etait lui qui l’avait eu. Il n’y avait ni cris, ni larmes, seulement un regard lourd de reproches et ces quelques mots : « je te quittes ».

Cruelle désillusion, Léo C'était pas très fin non plus de la part de Yaël.
C'est triste d'en arriver là.

Deux pour le prix d'un ce soir
Pas des plus heureux, mais j'aime beaucoup
Je suis triste pour Léo et remontée contre Yaël
Tu peux encore en reposter, je ne suis pas contre, mais alors pas du tout

Merci à toutes les deux

Et oui Yaël est un faible, il n'a aucune excuse. Il se rends compte un peu tard de sa

Même au compte-goutte j'adore
Pour cette fois ça a surtout été les larmes et la colère aussi contre cet idiot de Yaël. Non mais qu'est-ce qui lui a pris franchement
J'attend impatiemment les prochains en espérant juste que ce soit un petit peu moins triste

merci Nymphéa Les prochains ne concerneront peut-être pas ces deux persos. Suivant les prompts et mon inspiration je navigue entre eux et Aubin et Raphaël.